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Par Théo Le Poète le 15 Octobre 2012 à 12:07
Appartenir à cette tribu que l’on nomme les nomades
Courir à vive allure sur les quais de gare sans dégringolade
Traverser les couloirs étroits du train sans bousculade
Entrouvrir enfin le compartiment qui me mènera en balade
Assis près des fenêtres, les paysages défilent
Côtes à côtes on se met a bavarder, malhabiles
Tranquillement le corps se balance au rythme des “milles”
Etrangement, on oublie ses ennuis comme sur une île
Arriver, serrer des mains, des accolades, sans malaise
Chercher mon guide et puis me mettre à l’aise
Troquer ma veste contre un short, je suis à Fez
Evadé loin de tout, un voyage, un peuple, une parenthèse.
Théo FROSSARD
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