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    Appartenir à cette tribu que l’on nomme les nomades

    Courir à vive allure sur les quais de gare sans dégringolade

    Traverser les couloirs étroits du train sans bousculade

    Entrouvrir enfin le compartiment qui me mènera en balade

     

    Assis près des fenêtres, les paysages défilent

    Côtes à côtes on se met a bavarder, malhabiles

    Tranquillement le corps se balance au rythme des “milles”

    Etrangement, on oublie ses ennuis comme sur une île 

     

    Arriver, serrer des mains, des accolades, sans malaise

    Chercher mon guide et puis me mettre à l’aise

    Troquer ma veste contre un short, je suis à Fez

    Evadé loin de tout, un voyage, un peuple, une parenthèse.

     

    Théo FROSSARD


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